Boris-Cyrulnik : « L’espace des 1000 jours arrageois est un très bel exemple »
Publié le
Arras Actu. Pouvez-vous présenter les Maisons des 1 000 jours ?
Boris Cyrulnik. Les Maisons des 1000 premiers jours sont des lieux où se tisse la confiance entre les futurs ou jeunes parents et les professionnels de la petite enfance. Elles s’installent dans tous les lieux existants qui peuvent accueillir des groupes de parents avec leurs bébés. Elles fédèrent tous les services autour du développement de l’enfant. Elles ont vu le jour suite à la proposition de Nathalie Casso-Vicarini qui figure dans le rapport des 1000 premiers jours.
A.A Quels sont les objectifs de l’espace des 1 000 jours ?
B.C Il s’agit de construire un village dans la ville car nous nous sommes rendus compte que les parents étaient seuls. Que les villages tels que nous les connaissions par le passé ont disparu. Plus les parents sont unis, plus ils sont intégrés dans une maison des 1000 jours, plus ils échangent, tissent des liens d’amitiés et sont capables de se conseiller et de s’épauler en cas de besoin. Cela répond aux besoins fondamentaux des enfants et des parents.
A.A L’espace des 1 000 jours porte votre nom. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
B.C Cela me désoriente que l’on ait donné mon nom à cet espace. Évidement cela me touche également même si pour moi cela reste étonnant.
A.A Comment jugez-vous la démarche de la Ville d’Arras ?
B.C L’investissement de la Ville d’Arras est important car il va servir de modèle à d’autres municipalités et à beaucoup de structures qui pourront organiser des rencontres autour de la parentalité. L’espace des 1000 jours est un bel exemple.